Naissances vivantes et sans vie (23 novembre 2023)
Courbes des nombres de naissances vivantes et sans vies | |
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Les données proviennent de l'insee (1) |
Sur la figure 1, représentant les nombres de naissances et d’enfants morts-nés annuels dans la France métropolitaine de 1901 à 2021, nous obervons dans la première moitié du siècle précédent une chute des naissances correspondant à chaque guerre mondiale. Nous voyons bien le grand boom des naissances vers 1945, après la seconde guerre mondiale, qui correspond à nos aînés de 80 ans. Nous observons ensuite des nombres de naissances vivantes plus ou moins stabilisés avec des hauts et des bas. Nous voyons aussi une baisse globale du nombre de naissances à partir de 1975. Depuis 2010, les nombres de naissances vivantes annuels sont en continuelle décroissance. Depuis 2022, c'est la chute libre. Le nombre de naissance en 2023 (France Métropolitaine) est plus bas que celui de 1945, à la sortie de la seconde guerre mondiale, avec une population bien moindre.
Quand aux nombres de bébés morts-nés, nous observons bien durant la première moitié du siècle dernier, une corrélation avec les nombres de naissances. Il est évident que plus, il y a de naissances, plus il y a de bébés morts-nés, tout comme plus il y a de personnes âgées, plus il y a de décès. Vers 1945, il n’y a plus de correspondance entre le nombre de naissances et le nombre de bébés morts-nés. Nous voyons clairement une chute progressive des nombres de bébés morts-nés jusqu’en 2000 quelque soit le nombre de naissances. Cela est la résultante de la création de la sécurité sociale, de la construction d’hôpitaux, de maternités, d’une meilleure prise en charge des femmes enceintes, de l’évolution de la médecine et des avancées technologiques.
Nous observons paradoxalement à partir de 2001 une hausse subite du nombre de bébés morts-nés. La figure 2 représentant les nombres de naissances vivantes et d’enfants morts-nés de 1994 à 2020 en France entière nous offre un zoom de cette hausse de nombre d’enfants nés sans vie à partir de 2001. Cette hausse est due à un changement de codification des bébés morts-nés (2). Avant 2001, l’enregistrement d’un enfant sans vie ne pouvait se faire que si la grossesse avait duré plus de 26 semaines (196 jours d’aménorrhée, ou à proprement parler, 182 jours de gestation). A partir de fin 2001, le terme a été ramené à 22 semaines (154 jours d’aménorrhée, ou 140 jours de gestation) ou si le foetus fait plus de 500 gr. Ce changement de définition de l’accouchement d’un enfant mort implique donc une forte augmentation du nombre d’enfants morts-nés. Un pic de nombre d’enfants sans vie est aussi observé en 2009. Il s’agit sans doute de la nouvelle définition d'un enfant né sans vie de la circulaire du 19 juin 2009 (8). Elle offre aux parents qui le souhaitent la possibilité de pouvoir établir un acte d’enfant sans vie sur la base d’un certificat médical d’accouchement pour un foetus à partir de 15 semaines d’aménorrhé.
De 2010 à 2023, nous observons une très forte décroissance du nombre de naissances vivantes, avec des sursauts en 2014 et 2021. Nous pouvons nous étonner que le nombre d’enfants nés sans vie ne diminue pas, mais reste globalement stable de 2010 à 2020. Il est possible d’emettre l’hypothèse que ce soit du à une dégradation de notre système de soins, à la fermeture de maternités et d'hôpitaux de proximité, à la désertification médicale, à la paupérisation de la population. Nous observons à partir de 2021, une hausse d'enfants nés sans vie, comme si nous avions passer un pallier. La baisse relative des bébés nés sans vie en 2023 ne semble pas proportionnelle à la chute drastique des naissances ̀de 2023. Quelle est la raison de cette hausse du nombre d'enfants morts-nés ?
Les données de l'insee s'arrêtent en 2023. Dès que les données de 2024 seront disponibles, je mettrais mes courbes à jour.
Mortinatalité (14 novembre 2024)
définition de mortinatalité: Rapport du nombre des mort-nés au nombre des naissances totales, pour une durée donnée dans une population déterminée.
Courbes de mortinatalité | |
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Les données proviennent de l'insee (1) |
Les deux figures 3 et 4 ci-dessus nous indiquent les taux de mortinatalités en France, c'est-à-dire le taux de naissances sans vie par rapport au nombre de naissances totales (avec et sans vie). Nous observons de 1901 à 2001, une décroissante du taux de mortinatalité avec des soubressauts aux deux guerres mondiales. Comme nous l’avons précédemment vu, en raison d’une modification de codage des accouchements, nous observons une augmentation brusque de la mortinatalité en 2001 et un pic en 2009. Nous retrouvons une augmentation progressive du taux de la mortinatalité à partir de 2011 jusqu'à 2020, qui correspond à la baisse du nombre de naissances avec le nombre de bébés morts nés constant de la figure 2. Nous observons une tendance à l'augmentation de la mortinatalité à partir de l'année 2020. Depuis 2021, les taux de mortinatalité sont plus élevés que ceux du pic de 2009.
Il est observée une mortinatalité plus élevée chez les garçons que chez les filles. Cette mortinatalité plus élevée chez les garçons est d'autant plus marquée que la mortinatalité est élevée. En effet, quand la mortinatalité est au plus bas, celle des garçons et des filles sont quasi identiques.
Il n’y a pas un ratio hommes/femmes de 50 / 50 à la naissance. En effet, il y a plus de naissances vivantes de sexe masculin que féminin. Nous pouvons le voir dans les tableaux du chapitre population, ainsi que sur les figures 5 à 8. Ce ratio est de l’ordre de 51,15 / 48,85. Je pensais naïvement qu'il y aurait, de ce fait, une mortinatalité plus élevée chez les filles. Et non, la mortinatalité des garçons est globalement plus élevée que celle des filles. Et plus la mortinatalité de l'ensemble est élevée, plus la différence entre celle des garçons et celle des filles est marquée (figures 3 et 4). De toute évidence, il y a plus de naissances totales (vivantes + sans vie) chez les garçons que chez les filles. Les fausses-couches sont-elles plus élevées pour les filles et/ou la production de gamètes mâles est-elle plus élevée que celle des gamètes femelles ?
Courbes des nombres de naissances vivantes et non vivantes par sexe | |
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Les données proviennent de l'insee (1) |
Afin de mesurer si la mortinatalité plus élevée chez les garçons a une influence sur le nombre de naissances vivantes des garçons, les deux courbes ont été mises sur le même graphique (figure 9 et 10).
Courbes des pourcentages de naissances vivantes et sans vie des garçons | |
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Les données proviennent de l'insee (1) |
Nous observons sur les figures une proportion de naissances de garçons légèrement plus élevée quand la mortinatalité des garçons est plus faible, hormis les deux périodes de guerre. Il est à noter que les naissances sans vie ne représentent qu'un taux de l'ordre d'un pourcent et donc influencent peu le taux de garçons à la naissance.
Fécondité (16 janvier 2025)
définition du taux de natalité: rapport du nombre de naissances vivantes de l'année à la population totale moyenne de l'année.
définition du taux de fécondité à un âge donné (ou pour une tranche d'âges): nombre d'enfants nés vivants des femmes de cet âge au cours de l'année, rapporté à la population moyenne de l'année des femmes de même âge.
Nous observons de 2010 à 2023, un déclin du taux de naissances, avec une chute brutale en 2023 (naissances vivantes). Le nombre de naissances, sans connaitre le nombre de femmes en âge de reproduction ne nous indiquent pas complétement le taux de fécondité du pays. Le taux de natalité brut, prenant en compte la totalité de la population, n'est pas un indicateur si pertinent que cela pour connaître la fertilité d'un pays. En effet, il sera d'autant moins élevé que la population est âgée, tout comme le taux de mortalité brut sera d'autant plus élevé que la population est âgée. Sur la figure 11, la courbe du taux de natalité (en vert) et les courbes de fécondité pour différentes classes d'âges sont représentées. Nous observons un déclin du taux de natalité de 2010 à 2020 avec des sursauts en 2014 (inclusion de Mayotte dans le jeu de données) et en 2021 et une chute sans précédent en 2023. Il est passé de 10,7 à 9,9 naissances vivantes pour 1 000 habitants. La chute continue en 2024 où le taux de natalité est à 9,7 naissances vivantes pour 1 000 habitants.
Nous observons jusqu'en 2022, des taux de fécondité décroissants pour les classes d'âges de 15 à 29 ans (courbes rose et rouge) et des taux de fécondité croissants pour les classes d'âges de 35 à 50 ans (courbes bleue et noire). Pour l'année 2023, il y a une décroissance de la fécondité dans toutes les classes d'âge. Pour l'année 2024, le taux de fécondité continue de diminuer pour les deux classes d'âges les plus fertiles (de 25 à 34 ans). Il se stabilise pour les autres classes d'âges.
Les femmes de 30 à 34 ans sont celles qui ont le taux de fécondité le plus élevé, suivies ensuite des femmes de 25 à 29 ans, puis des 35 à 39 ans. Les très jeunes (15-24 ans) et les âgées (40-50 ans) sont les deux classes d'âge où les taux de fécondité sont au plus bas.
Naissances vivantes (31 mai 2025)
Courbes des nombres de naissances vivantes par mois de 2015 à 2025 en France entière | |||||||||||||||||||||
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Les données proviennent de l'insee (4) - données provisoires pour 2023. |
Nous observons sur les figures 12 et 13 que les naissances ne sont pas réparties de façon homogène toute l'année. Il est évident que de comparer les nombres de naissances par mois (figure 12) n'est pas pertinent. En effet, il y a des mois à 31 jours (points rouges), à 30 jours (points verts) et les mois de février (points oranges) à 28 jours et 29 jours pour 2020 et 2024. Ceci explique l'observation des "dents de scies" sur la figure 12. Afin de mieux percevoir la dispersion des naissances mensuelles, la moyenne des nombres naissances journalières par mois a été calculée et est présentée dans la figure 13. De 2015 à 2019, nous observons plus de naissances de mai à octobre avec deux pics en général en juillet et septembre. Et nous observons moins de naissances de novembre à avril, avec une chute en mars-avril.
- 2025
La mauvaise farce des naissances continue. L'année 2025 commence par cinq mois avec moins 1 800 naissances journalières. Le mois de mai est le septième mois consécutif avec une moyenne de naissances journalières inférieure à 1 800. C'est aussi le troisième mois consécutif avec un nombre moyen de naissances journalières inférieur à celui de janvier 2021 (chute drastique des naissances neuf mois après le confinement strict de 2020). Le mois d'avril est le mois avec le nombre moyen de naissances journalières le plus bas depuis 2015. Jusqu'à maintenant, tous les mois de 2025 ont un nombre de naissances inférieur au mois correspondant de 2024.
- 2024
Ce mois de décembre clôt l'année 2024 avec la moyenne journalière la plus basse de l'année, une moyenne journalière équivalente à celle de janvier 2021, la plus basse jamais enregistrée depuis début 2015. Cela va faire vingt-cinq mois consécutifs que la moyenne du nombre de naissances journalier est en dessous de 1 950 naissances par jour (en dessous de 60 000 naisances par mois). La baisse des naissance était déjà drastique en 2023, elle s'accentue encore et toujours en 2024. Depuis janvier, chaque mois, la moyenne du nombre de naissances journalier est inférieure à celui du même mois en 2023. Les moyennes les plus basses sont en juin et décembre, ce qui perturbe le cycle annuel des naissances où la chute attendue est en mars-avril.
Les nombres de naissances ne sont pas uniformes tout au long d'une année. Il y a une baisse en hiver avec une remontée progressive au printemps pour arriver à des pics estivaux. Les nombres de naissances diminuent progressivement d'année en année depuis 20210. Cela s'explique aisément par une diminution du nombre de femmes en âge de procréer. Dans les graphiques ci-dessus, nous remarquons cette tendance à la baisse progressive des nombre de naissances de 2015 à 2022. Un sursaut est observé en 2021, comme un rattrapage au manque des bébés programmés en 2020. Nous constatons que la distribution des naissances annuelles reste la même, chute en fin d'hiver et pic en été durant toutes ces années. En 2022, si nous retrouvons la distribution annuelle des naissances, elle est moins marquée, moins saillante.
En 2023, la chute du nombre de naissances a été si brutale (6,6 %) que nous ne sommes plus dans la baisse progressive des nombres de naissances. Et la structure annuelle des naissances est perturbée. Quant aux données de 2024, nous continuons d'observer une chute libre des naissances par rapport à 2023 et la distribution annuelle des naissances n'est plus du tout respectée. En 2024, la chute est de 2,5 % par rapport à 2023
Ces chutes brutales d'une grande ampleur à partir de 2023 et la distribution classique annuelle des naissances ayant disparue laissent à penser qu'il y a une autre cause que la baisse du nombre de femmes en âge de procréer. Et je veux bien rajouter le manque d'envie des français de faire des enfants, une baisse de la fertilité (pollution, perturbateurs endocriniens, etc...) observée depuis des décennies. Il ne faut pas non plus oublier l'augmentation des IVG depuis le 3 mars 2022 (loi Gaillot augmentant de deux semaines le droit à l'avortement). Toutes ces raisons ne peuvent pas expliquer ces chutes désordonnées des naissances. Que se passe-t-il ? Quand la veille sanitaire française va-t-elle s'alarmer ?
Le départ de la chute désordonnée des naissances est en septembre 2022 et son établissement en decembre 2022, soit 9 mois après la campagne d'injection de la troisième dose. L'hypothèse de l'effet de la vaccination anti-covid19 sur cette chute dramatique et chaotique des naissances ne peut pas être écartée et doit être considérée avec sérieux.
→ CSI 161 sur ce sujet : lien CSI 161 Crowdbunker - 2023
De janvier à décembre 2023, la chuuuuute libre du nombre de naissances continue...Le mois de décembre clôt l'année 2023 avec un taux de naissances journalier le plus bas de l'année. En 2023, il y a un record du la baisse du nombre de naissances annuel : moins de 700 000. Du jamais vu. Cette chute en 2023 par rapport à 2022 est d'environ 6,6%, alors que les années précédentes, elle oscillait entre 0,7% et 2,4%.
Accrochez-vous : Pour la France Métropolitaine, le nombre de naissances vivantes en 2023 est de 639 533. Il est plus faible que celui de 1945, qui est de 645 899. On était à la sortie de la seconde guerre mondiale, avec une population moindre. Il faut réaliser ce qui est en train de se passer actuellement au niveau de la baisse catatrophique des naissances. Il serait temps que les autorités s'inquiètent.
- 2022
Le nombre de naissances en 2022 est plus faible que celui de 2019. La moyenne journalière mensuelle ne dépasse pas les 2 100 naissances par jour pour chacun des mois de l'année. On retrouve la baisse progressive d'année en année. Il y a une baisse impressionante des naissances en septembre et octobre. Cette chute casse le pic estival des naissances et donne une forme "avachie et fondue" à la courbe de 2022. Le mois de décembre est anormalement le mois où il y a le moins de naissances.
- 2021
Dans la continuité de fin 2020; nous assistons à une chute phénoménale des naissances en janvier, c'est à dire 9 mois après le coeur du confinement strict de 2020. Ce confinement a complétement déstructuré la distribution des naissances fin 2020 et début 2021. Les nombres de naissances reprennent ensuite leur court en hausse par rapport à 2020, comme si les couples avaient rattrapé le temps perdu dans leur projet de bébé, avorté lors de la crise covid. Malgré la chute vertigineuse du nombre de naissances en début d'année, nous observons une remontée du nombre de naissances annuel, avec un bon pic en septembre-octobre, plus élevé que celui de juillet. Malgré cette remontée, notament en fin d'année, le nombre de naissances de 2021 reste moins élevé que celui de 2019.
- 2020
Pour l'année 2020, nous observons le mois avec le moins de naissances non pas en mars-avril, mais en novembre et surtout décembre, mois le plus bas de l'année. Ces mois correspondent à 8 et 9 mois après le confinement strict qui a débuté en mars. Il y a manifestement eu un grand chamboulement de la vie quotidienne des français. Ce confinement a sidéré et tétanisé les français jusque dans leur reproduction.
A chaque mise à jour mensuelle de l'insee, la suite de l'évolution des naissances vivantes sera actualisée.
Mortalités infantiles mensuelles (30 avril 2025)
Après la mortinatalité, les taux de naissances et de fécondité, les chiffres sur la mortalité infantile vont être exposés, afin de voir son évolution après le début de la vaccination de masse des personnes majeurs (mi-mai 2021). Le choix du mois de mai 2021 est un peu arbitraire. En effet, théoriquement seules les femmes enceintes à partir de leur deuxième trimestre de grossesse pouvaient se faire vacciner au mois de mai 2021. Elles étaient prioritaires depuis le 3 avril 2021 (6). Les femmes enceintes ont eu l'autorisation de se faire vacciner au début de leur grossesse à partir du 21 juillet 2021 (6). Cette date du mois de mai peut marquer les débuts de potentielles mortalités infantiles des bébés dûes aux vaccins pour les femmes enceintes vaccinées en fin de grossesse à partir du mois d'avril 2021. Les potentielles mortalités infantiles dûes aux vaccinations en début de grossesse à partir du mois de juillet 2021 apparaitront bien plus tardivement. Et il en est de même pour les femmes vaccinées avant leur grossesse.
Les liens suivants indiquent les graphiques représentent les taux mensuels de début 2018 à maintenant. Ce sont les taux de mortalité des bébés natifs de chaque mois.
- les taux de mortalité à moins de 48h
- les taux de mortalité entre 48h et 6 jours
- les taux de mortalité néonatale précoce (décès à moins de 7 jours)
- les taux de mortalité néonatale tardive (décès de 7 jours à moins de 28 jours)
- les taux de mortalité néonatale (décès à moins de 28 jours)
- les taux de mortalité post néonatale (décès de 28 jours à un an)
- les taux de mortalité infantile (décès avant l'âge d'un an)
Les mortalité périnatale mensuelles, comprenant la mortinatalité (décès in utéro) et la mortalité néonatale précoce n'est pas exposée. En effet, il manque malheureusement les données mensuelles de mortinatalité. Les mortalité périnatales annuelles sont sous le chapitre "Mortalité perinatale"
Les définitions de ces mortalités, ainsi que quelques chiffres sont données dans le document (8)
Sur les grapiques suivants:
- La droite horizontale verte indique le taux de mortalité chez les bébés pour 1 000 naissances entre janvier 2018 et décembre 2019. Ce taux de mortalité a été prise comme taux de référence. L'année 2020 et le début de l'année 2021 ont en effet eu une baisse de la mortalité infantile, notament pour les bébés décédès à plus de trois mois.
- La ligne bleue brisée indique les taux de mortalité observés pour les bébés natifs de chaque mois
- Les intervalles de confiance des taux de mortalité sont indiqués par des lignes pointillées. Ils ont été calculés en générant pour chaque mois, une loi de Poisson ayant pour paramètre le nombre de décès attendus, calculé en fonction du taux de référence.
- Les lignes pointillées bleues: intervalle de confiance à 95%.
- Les lignes pointillées rouges: intervalle de confiance à 99,8%.
- La droite verticale rouge indique le mois de mai 2021. La date du début de la vaccination de masse des majeurs a débuté le 12 mai 2021.
- La droite verticale noire indique les dates de campagne de l'injection de Beyfortus (traitement à anticorps monoclonaux contre la bronchiolite) aux bébés à la sortie de la maternité, du 15 septembre 2023 au 30 avril.
Bébés décédés à moins de 48h de leur naissance

Lecture du graphique: pour les bébés nés au mois de mai 2020, le taux de mortalité à moins de 48h est très proche de 1 bébés pour 1 000 naissances.
La droite verte horizontale indique le taux moyen de bébés décédés moins de 48h après leur naissance de janvier 20218 à décembre 2019. Il est de 1,15 bébés décédés moins de 48h après leur naissance pour 1 000 naissances.
Le taux de bébés décédés moins de 48h de vie de mai 2021 à mars 2025 est de 1,21 pour 1 000 naissances.
Ces deux taux de mortalité à moins de 48h, avant et après le début de la vaccination de masse des majeurs ne sont pas significativement différentes.
- Nous observons un pic significatif inférieur à 1‰ de mortalité des bébés moins de 48h après leur naissance au mois de juin 2021. En effet, 103 nourissons décédés ont été observés, alors qu'environ 70 étaient attendus. La probabilité que le nombre de bébés décédès soit supérieur ou égal à 103 est de 0,119 ‰
Qu'est-il arrivé aux nourissons nés ce mois de juin 2021. Beaucoup de bébés prématurés ? Effet délétère de la vaccination des femmes enceintes durant leur second trimestre de grossesse à partir d'avril 2021 ? Nous ne pouvons pas le savoir, n'ayant pas plus d'informations. Ce pic de juin 2021, de décès des bébés avant 48h de vie doit nous alarmer.
→ Un article sur ce sujet a été écrit: Mortalité néonatale - Nous remarquons neuf mois de suite (de septembre 2022 à mai 2023) avec un taux de mortalité supérieur à 1,13 décès pour 1 000 naissances, alors que le taux de référence est à 1,15.
- Pour les bébés nés en avril 2023, il y un pic de mortalité significatif à 1,1%. Il y a eu 81 bébés décédés pour un intervalle de confiance à 95% compris entre 47 et 77 bébés décédés.
- Pour les bébés nés en juin et en juillet 2024 , il y des pics de mortalité respectivement significatifs à 0,7% et 0.6%. Il y a eu pour les bébés nés en juin, 81 bébés décédés pour un intervalle de confiance à 95% compris entre 46 et 75 bébés décédés. Et pour les bébés nés e juillet, il y a eu 88 décés pour un intervalle de confiance à 95% compris entre 51 et 81. Il y a deux mois consécutifs avec des taux de mortalité hautement significatif.
- Pour les mois d'avril et décembre 2024, il y a une baisse de la mortalité. Elles sont non significatives, mais néanmoins assez élev́es. Il ne faudrait pas qu'elles se traduisent par un excès de bébés morts-nés.
Il est à noter que les dernières données ne sont pas encore bien consolidées. La mise à jour mensuelle de ce graphique nous indiquera l'évolution de cette mortalité à moins de 48 heures.
Bébés décédés entre l'âge de deux jours et six jours révolus

Lecture du graphique: pour les bébés nés au mois de février 2018, le taux de mortalité entre l'âge de deux jours et six jours est très proche de 0,5 bébés pour 1 000 naissances.
La droite verte horizontale indique le taux moyen de bébés décédés entre l'âge de deux jours et six jours de janvier 20218 à décembre 2019. Il est de 0,69 bébés décédés entre deux jours et six jours sur 1 000 naissances.
Le taux de bébés décédés entre deux jours et six jours de mai 2021 à mars 2025 est de 0,73 pour 1 000 naissances.
Ces deux mortalités entre deux et six jours de vie, avant et après le début de la vaccination de masse des majeurs ne sont pas significativement différentes.
- Une chute significative à 0,7% est observée en novembre 2019 (27 décès pour 42 attendus).
- Nous observons trois pics relativement élevés, à la limite de la significativité à 2,5%, d'environ 0.90 décès pour 1 000 naissances respectivement en juin 2021 (54 décès pour environ 42 attendus), en février 2022 (50 décès pour environ 38 décès attendus), en décembre 2022 (53 décès pour environ 41 attendus).
- Il y a un pic hautement significatif inférieur à 1% pour les bébés nés en septembre 2023 (55 décès pour environ 38 attendus). La probabilité que le nombre de bébés décédès soit supérieur ou égal à 55 est de 5,96 ‰
Et il y a un pic très hautement significatif inférieur à 1 ‰ pour les bébés nés en octobre 2023 (62 décès pour environ 40 attendus, soit 50% de plus). La probabilité que le nombre de bébés décédès soit supérieur ou égal à 62 est de 0,69 ‰
Deux mois de suite avec des taux de mortalité de 2 à 6 jours hautement significatifs sont très alarmants. Que se passe-t-il ? Force est de constater qu'il y a une troublante concomitance avec l'injection du Beyfortus® (traitement à anticorps monoclonaux contre la bronchiolite)
→ Un article sur ce sujet a été écrit sur le site de l'AIMSIB : Le train du Beyfortus a déjà déraillé - En novembre 2023, après les deux pics très hautement significatifs, nous observons une chute du nombre de décès avec une significativité de 2%. Il y a eu 26 décès, alors qu'environ 39 étaient attendus. Il faut savoir qu'il y avait une rupture de stock de Beyfortus dans les maternités pour ce mmois.
- Quant aux bébés nés en décembre 2023, le nombre de décédés est élevé, à la limite de la significativité à 2,5%.
- Le nombre de bébés nés en janvier 2024 et décédes entre 2 et 6 jours est significatif à 1,6% (53 décès pour environ 39 attendus). Cela fait deux mois de suite avec des taux de mortalité entre 2 et jours élevés, un à la limite de la significativité et l'autre significatif à 1,6%.
- Nous remarquons un retour à la normale pour les mois de février à août 2024 et nous savons que les injections de Beyfortus ont cessé ce mois de février. Hasard ou concommitance ?
- La seconde campagne de Beyfortus a débuté le 15 septembre 2024. Il n'y a rien à signaler au niveau des mortalités entre 2 et 6 jours pour les bébés nés de septembre à décembre 2024. Par contre la mortalité des bébés nés en janvier 2025 est à la limite de la signicativité.
Il est à noter que les dernières données ne sont pas encore bien consolidées. La mise à jour mensuelle de ce graphique nous indiquera l'évolution de cette mortalité entre deux et six jours.
Mortalité néonatale précoce (bébés décédés à moins de 6 jours révolus)

Lecture du graphique: pour les bébés nés au mois de janvier 2022, le taux de mortalité néonatale précoce est très proche de 1,6 bébés pour 1 000 naissances.
La droite verte horizontale indique le taux de mortalité néonatale précoce de janvier 2018 à décembre 2019. Il est de 1,83 bébés décédés décédés pour 1 000 naissances.
Le taux de mortalité néonatale précoce de mai 2021 à mars 2025 est de 1,93 pour 1 000 naissances.
- Nous observons néanmoins un pic hautement significatif inférieur à 1 ‰ de mortalité néonatale précoce pour les bébés nés au mois de juin 2021. En effet, il y a eu 157 nourissons, nés ce mois de juin, décédés pour un intervalle de confiance à 99,8% entre 80 et 145 décés. La probabilité que le nombre de bébés décédès soit supérieur ou égal à 157 est de 0,029 ‰. Ce pic hautement significatif est majoritairement dû aux décès les 48 premières heures de vie (pic significatif à 0,119 ‰). Le pic de mortalité de 48h à 6 jours est lui proche de la significativité à 2,5%.
Qu'est-il arrivé aux nourissons nés ce mois de juin 2021. Beaucoup de bébés prématurés ? Effet délétère de la vaccination des femmes enceintes durant leur second trimestre de grossesse à partir d'avril 2021 ? Nous ne pouvons pas le savoir, n'ayant pas plus d'informations. Cette mortalité néonatale précoce en juin 2021 doit nous alerter.
→ Un article sur ce sujet a été écrit: Mortalité néonatale - Un second pic significatif à 1,17% est observé pour les bébés nés en décembre 2022. 133 bébés nés ce mois de décembre sont décédés à moins de 6 jours révolus de vie, pour un intervalle de confiance à 95% entre 88 et 128 décés.
- Un troisième pic significatif à 1,3% est observé pour les bébés nés en avril 2023. 122 bébés nés ce mois d'avril sont décédés à moins de 6 jours révolus de vie, pour un intervalle de confiance à 95% entre 80 et 118 décés.
- Un quatrième pic significatif à 2,3% est observé pour les bébés nés en octobre 2023. 128 bébés nés ce mois d'octobre sont décédés à moins de 6 jours révolus de vie pour un intervalle de confiance à 95% entre 87 et 126 décés.
- Un cinquième pic significatif à 2% est observé pour les bébés nés en juin 2024. 118 bébés nés ce mois de juin sont décédés à moins de 6 jours révolus de vie pour un intervalle de confiance à 95% entre 78 et 115 décés.
- Depuis 25 mois (de septembre 2022 à septembre 2024), il y a 19 mois (soit 76%) avec un taux de mortalité supérieur au taux de référence. Sur ces 19 mois, 4 (soit 21%) ont une mortalité significative. De septembre 2022 à février 2023, nous observons 6 mois consécutifs avec un taux de mortalité supérieur au taux de référence. C'est énorme.
La mortalité néonatale précoce est principalement due à la mortalité à moins de 48 heures (taux de référence 1,15 décès pour 1 000 naissances), plutôt qu'à la mortalité entre 2 et 6 jours (taux de référence 0,69 décès pour 1 000 naissances). La mortalité à moins de 24 heures représente 62,5% de la mortalité néonatale et la mortalité de 2 à 6 jours 37,5%.
- Pour le pic significatif de décembre 2022, il y a 80 décès à moins de 48 h (60,15%) et 53 décès de 2 à 6 jours (39,85%)
La mortalité à moins de 48 est élevée mais non significative. C'est celle de 2 à 6 jours qui est significative - Pour le pic significatif de d'avril 2023, il y a 81 décès à moins de 48 h (66,39%) et 41 décès de 2 à 6 jours (33,61%)
La mortalité à moins de 48 est significative à 1,3% - Pour le pic significatif de de juin 2024, il y a 81 décès à moins de 48 h (68,64%) et 37 décès de 2 à 6 jours (31,36%)
La mortalité à moins de 48 est significative à 2%
- Pour le pic de septembre 2023, il y a 60 décès à moins de 48 h (52,17%) et 55 décès de 2 à 6 jours (47,83%)
- Pour le pic significatif pic d'octobre 2023, il y a 66 décès à moins de 48 h (51,56%) et 62 décès de 2 à 6 jours (48,44%)
- Pour le pic de décembre 2023, il y a 66 décès à moins de 48 h (56,90%) et 50 décès de 2 à 6 jours (43,10%)
- Pour le pic de janvier 2024, il y a 68 décès à moins de 48 h (56,67%) et 52 décès de 2 à 6 jours (43,33%)
Pour les mois de décembre et janvier, nous sommes entre des proportions moitié-moitié et des proportions cohérentes. Ces deux mois, les taux de mortalité entre 2 et 6 jours sont proches de la significatifs à 2,5%. Cela nous conforte encore plus dans la possibilité que ces décès soient dus à l'injection de Beyfortus avant la sortie de la maternité à partir du 15 septembre 2023. Il reste surprenant qu'il n'y ai pas eu d'effet en novembre. Une pénurie de ce produit est envisageable, comme des médias nous l'ont rapportés. Un retour à la normale pour les mortalités entre 2 et 6 jours semble se profiler depuis février 2024. Coïncidence ou concommitance avec l'arrêt des injections de Beyfortus ? - Pour le pic significatif de décembre 2022, il y a 80 décès à moins de 48 h (60,15%) et 53 décès de 2 à 6 jours (39,85%)
Il est à noter que les dernières données ne sont pas encore bien consolidées. La mise à jour mensuelle de ce graphique nous indiquera l'évolution de cette mortalité néonatale précoce.
Mortalité néonatale tardive (bébés décédés entre l'âge de 7 et 27 jours révolus)

Lecture du graphique: pour les bébés nés au mois de juillet 2020, le taux de mortalité néonatale tardive est de 0,9 bébé pour 1 000 naissances.
La droite verte horizontale indique le taux de mortalité néonatale tardive de janvier 20218 à décembre 2019. Il est de 0,84 pour 1 000 naissances.
Le taux de mortalité néonatale tardive de mai 2021 à mars 2025 est de 0,91 pour 1 000 naissances.
- Nous observons quelques chutes significatives à moins de 1% de la mortalité néonatale tardive en septembre 2019, novembre 2019 et septembre 2020.
- Un pic significatif est observé pour les bébés nés en avril 2023. Il est significatif à 2% (60 bébés décédès pour environ 45 attendus). Les pics des bébés nés en février et mai 2023 sont à la limite de la significativité à 2,5%. Cela fait 3 pics élevés en 4 mois. Les taux de mortalité néonatale tardive sont à surveiller.
- Un pic significatif à 2,2% est observé pour les bébés nés en janvier 2024 (62 bébés décédès pour autour de 47 attendus). Cela fait quatre pics élevés en un an.
- On oberve depuis juillet 2022, 24 mois sur 28 mois (soit 86%) un taux de mortalité néonatale tardive supérieur au taux de référence. Sur ces 24 mois, deux (soit 8,3%) ont une mortalité significative.
Il est à noter que les dernières données ne sont pas encore bien consolidées. La mise à jour mensuelle de ce graphique nous indiquera l'évolution de cette mortalité néonatale tardive.
Mortalité néonatale (bébés décédés à moins de 27 jours révolus)

Lecture du graphique: pour les bébés nés au mois de février 2022, le taux de mortalité néonatale est de 3 bébés pour 1 000 naissances.
La droite verte horizontale indique un taux de mortalité néonatale de février 20218 à décembre 2019. Il est de 2,67 pour 1 000 naissances.
Le taux de mortalité néonatale de mai 2021 à mars 2025 est de 2.84 pour 1 000 naissances.
- Nous observons deux chutes de la mortalité néonatale significative respectivement à 0,4% et 1% en septembre et octobre 2020.
- Nous observons en juin 2021, un pic de mortalité néonatale significatif à moins de 1 ‰. En effet, il y a eu 209 bébés décédés alors qu'environ 162 étaient attendus. La probabilité que le nombre de bébés décédès soit supérieur ou égal à 209 est de 0,27 ‰. Cette hausse significative de la mortalité néonatale est dû à la mortalité néonatale précoce, en particuliers aux décès des bébés à moins de 48h. Cette mortalité néonatale du mois de juin 2021 doit nous alarmer.
→ Un article sur ce sujet a été écrit: Mortalité néonatale - Cinq autres pics significatifs sont observés.
- Un premier pic est hautement significatif à 1,25 ‰ pour mes bébés nés en avril 2023 (182 décés pour un intervalle de confiance à 99,8% compris entre 108 et 181). Ce pic résulte de la mortalité à moins de 48 heures significative à 1% et de la mortalité néonatale tardive significative à 2%.
- Le second pic est quant à lui significatif à 1,49% pour les bébés nés le mois de mai 2023 (181 décès pour un intervalle de confiance à 95% compris entre 129 et 177)). Ce pic résulte de la mortalité néonatale précoce élevée et de la tardive à la limite de la significativité à 2,5%.
- Le troisième pic, significatif à 2,5% corresponant aux bébés nés au mois d'octobre 2023 (180 décès pour un intervalle de confiance à 95% compris entre 131 et 179). Ce pic résulte de mortalité très hautement significative de la mortalité de 2 à 6 jours.
- Le quatrième pic, significatif à 4,2 ‰ corresponant aux bébés nés au mois de janvier 2024 (184 décès pour un intervalle de confiance à 95% compris entre 127 et 174). Ce pic résulte des mortalités significatives entre 2 et 6 jours et néonatale tardive.
- Le cinquième pic, significatif à 5,07 ‰ corresponant aux bébés nés au mois de juiin 2024 (173 décès pour un intervalle de confiance à 95% compris entre 118 et 164). Ce pic résulte de la mortalité significative à moins de 48 heures de vie .
- De plus, il est à noter que de novembre 2021 à octobre 2024 (c'est à dire 36 mois), il y a 28 mois (soit 78 %) avec taux de mortalité néonatale pour les bébés natifs de chaque mois supérieurs au taux de référence (2,67 décès pour 1 000 naissances). Sur ces 28 mois, cinq (soit 18 %) ont un taux significatif à moins de 2,5%, dont un à 1 ‰. Il y a eu six mois consécutifs (de septembre 2022 à février 2023) avec un taux supérieur à celui de référence. Idem pour huit mois consécutifs de septembre 2023 à avril 2024. Et encore idem pour six mois consécutif de mai à octobre 2024. Il est nécessaire de suivre les mortalités néonatales de près.
Il est à noter que les dernières données ne sont pas encore bien consolidées. La mise à jour mensuelle de ce graphique nous indiquera l'évolution de cette mortalité néonatale.
Mortalité post néonatale (bébés décèdés de 28 jours à un an)

Lecture du graphique: pour les bébés nés au mois de mars 2019, le taux de mortalité post néonatale est de 1,2 bébés décédès pour 1 000 naissances.
La droite verte horizontale indique le taux de mortalité post néonatale de janvier 20218 à décembre 2019. Il est de 1,07 bébés décédés pour 1 000 naissances.
Le taux de mortalité post néonatale de mai 2021 à mars 2024 est de 1,09 bébés décédés pour 1 000 naissances.
Ces deux taux de mortalités post néonatales, avant et après le début de la vaccination de masse des majeurs ne sont pas significativement différentes.
- On observe quelques chutes et pics significatifs à 2,5%. Il y a deux pics en avril 2018 (significatif à 2,3%) et en septembre 2019 (significatif à 0,4%). Il y a quatre chutes en juillet 2019 (significatif à 2,4%) , en octobre 2019 (significatif à 1,2%), en mai 2020 (significatif à 0,5%) et en novembre 2020 (significatif à 1,3%).
- Nous pouvons aussi observer, que 16 mois de suite (d'octobre 2019 à janvier 2021), les taux de mortalité post néonatale sont inférieurs au taux de référence. Parmi 16 taux, trois sont significativement bas, pour les bébés nés en octobre 2019, en mai 2020 et novembre 2020. Il y a vraisemblablement eu une baisse de la mortalité post néonatale durant l'année chaotique de 2020 (confinement, couvre-feux, etc..). C'est la raison pour laquelle, j'ai exclu l'année 2020 du taux de référence.
- Un taux de mortalité post néonatale significativement bas à 1,7% est observé pour les bébés nés en juin 2022 (49 bébés décédés pour un intervalle de confiance à 95% compris entre 41 et 82).
- Un autre taux de mortalité post néonatale significativement bas à 1,6% est observé pour les bébés nés en mars 2023 (44 bébés décédés pour un intervalle de confiance à 95% compris entre 46 et 75).
- Un taux de mortalité post-néonatale significatif à 2,5% est observé pour les bébés nés en novembre 2023. Il y a 76 décès pour un intervalle de confiance à 95% compris entre 46 et 75.
Il est à noter que les dernières données ne sont pas encore bien consolidées. La mise à jour mensuelle de ce graphique nous indiquera l'évolution de cette mortalité post néonatale.
Mortalité infantile (bébés décèdés de la naissance à un an)

Lecture du graphique: pour les bébés nés au mois d'avril 2020, le taux de mortalité infantile est presque de 3,8 bébés décédès pour 1 000 naissances.
La droite verte horizontale indique le taux de mortalité infantile de janvier 20218 à décembre 2019. Il est de 3,75 bébés décédés pour 1 000 naissances.
Le taux de mortalité infantile de mai 2021 à mars 2025 est de 3,93 bébés décédés pour 1 000 naissances.
- Nous observons que 18 mois de suite (bébés nés de septembre 2019 à février 2021), les taux de mortalité infantiles sont inférieurs à 3,8 décès pour 1 000 naissances (le taux de référence est à 3,75 décès pour 1 000 naissances). Il y a trois chutes significatives à 2,5% en 2020: en mai 2020 (significativité à 2,1%) et septembre 2020 (significativité à 0,12%) et octobre 2020 (significativité à 0,12%). Il y a vraisemblablement eu une baisse de la mortalité infantile durant l'année chaotique de 2020 (confinement, couvre-feux, etc..). C'est la raison pour laquelle, j'ai exclu l'année 2020 du taux de référence.
- Pour les bébés nés en juin 2021, il y a un taux de mortalité infantile significatif à 0,733 ‰. Cette hausse de mortalité infantile est due à la mortalité néonatale précoce de ce mois de juin 2021.
→ Un article sur ce sujet a été écrit: Mortalité néonatale - Pour les bébés nés en décembre 2022, il y a un taux de mortalité infantile significatif à 2,24%. Cette hausse de mortalité est due à la mortalité néonatale précoce (de 0 à 6 jours).
- On oberve que durant 8 mois consécutifs (de juillet 2022 à février 2023), les taux de mortalités infantiles pour les enfants natifs de ces mois sont supérieurs au taux de référence. Ce sont des bébés conçus à partir d'octobre 2021, donc nés de mamans potentiellement vaccinées, voire même pour certaines fraichement vaccinées. Il y a-t-il une relation de cause à effet ? Nous ne pouvons malheureusement pas le savoir. Mais il est impossible d'exclure cette hypothèse.
- Après une chute en mars 2023, c'est la mortalité infantile des bébés nés en avril et mai 2023 qui sont respectivement significatifs à 1,97 % et 5,6 ‰. Ces hausses de mortalité sont essentiellement dues à la mortalité néonatale (de 0 à 28 jours)
- Des taux de mortalité infantiles élevés, sont observés pour les bébés nés de septembre à novembre 2023 (première campagne de l'injection de Beyfortussont observés pour les bébés nés de septembre 2023 à janvier 2024). Parmi ces taux celui des bébés nés en janvier 2024 est significatif à 5,4 ‰ Ce taux est majoritairement dû aux mortalités des bébés entre 2 et 6 jours et entre 7 et 27 jours.
Il est à noter que les dernières données ne sont pas encore bien consolidées. La mise à jour mensuelle de ce graphique nous indiquera l'évolution de cette mortalité post infantile.
Ces analyses manquent cruellement des données mensuelles de mortinatalité. Elles nous éclaireraient davantage sur certaines hausses ou chutes de mortalités néonatales précoces.
Nous devons nous interroger sur la mortalité néonatale précoce élevée pour les bébés nés au mois de juin 2021. En raison de la période d'injection en masse d'un produit dont l'efficacité et la sécurité ne sont pas encore approuvées, il serait légitime que des travaux soient réalisés avec des données incluant le "statut vaccinal" des jeunes mamans. Nous devons être informés.
Je continuerai de mettre mes graphiques à jour avec les mises à jour mensuelles de l'insee, afin de voir l'évolution des différentes mortalités entre la naissance et un an.
Dans la source (7) en bas de page, vous trouverez les chiffres des femmes enceintes vaccinées, fournis par l'assurance maladie.
Courbes de survie de 0 à 28 jours (30 novembre 2024)
Cette page nous montre une autre vision de la mortalité néonatale (mortalité des bébés jusqu'à 27 jours de vie révolus). Les courbes de survie des bébés nés chaque mois de l'année sont représentées de 2018 à 2024 dans le tableau suivant. Grâce à cette méthodologie et en utilisant le fichier annuel de l'insee, indiquant les nombres de naissances journaliers d'une année complète, il est possible de faire deux courbes de survie pour un même mois. Ceci permet de visualiser deux courbes de survie pour le mois de septembre: celle des bébés non injectés et celle des bébés injectés au Beyfortus à partir du 15.
Courbes de survie pour chaque mois
Lecture des courbes :
L'exemple pris est celui des bébés nés au mois de juin 2021 (courbe bleue)
- Il y a eu 60 857 naissances vivantes en juin 2021. Tous ces bébés avaient une probabilité de survie de 100% á la naissance, noté 1 sur la courbe.
- 77 de ces bébés sont décédés le jour de leur naissance. Il reste donc donc 60 780 bébés en vie le lendemain de leur naissance, ce qui donne une probabilité de survie de 0,9987 (60 780 / 60 857) pour leur premier jour de vie. Sur le graphique, on voit la marche d'escalier entre 0 et 1 jour à 0,9987.
- 26 bébés sont décédés le lendemain de leur naissance. Il reste donc 60 754 bébés en vie le surlendemain de leur naissance, ce qui donne une probabilité de survie de 0,9983 (60 754 / 60 857) pour leur second jour de vie. Sur le graphique, on voit la marche d'escalier entre 1 et 2 jours de vie à 0,9983.
- etc ...
- 209 bébés sont décédés lors de leurs 27 premiers jours de vie. Il en reste donc 60 648, ce qui donne une probabilité de 0.9966 de survivre jusqu'au 28ième jour.
Il y a eu une mortalité hautement significative à moins de 48h de vie pour les bébés natifs du mois de juin 2021. ette mortalité excessive est visible sur ce lien et a fait l'objet d'un article. Nous voyons que la courbe de survie de 2021 décroche par rapport aux courbes des autres années dès la naissance. Elle décroche jusqu'au quatrième jour de vie.
Nous pouvons aussi constater que la survie des bébés nés au mois de juin 2024 n'est pas excellente et présente un décrochage par rapport aux autres années, hormis 2021. Nous retrouvons ce résultat sur ce lien.
Les courbes de survie permettent de voir pour chaque mois, s'il y a eu un décrochage pour une année et de savoir vers quel âge, il se situe.
Courbes de survie de 0 à 28 jours de 2018 à 2024 | ||
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![]() Courbe de 2024 incomplète |
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Commentaires
Nous pouvons observer pour certains mois, des décrochages bien visibles. Si au bout de 28 jours, la survie est de 0,997, cela signifie que la mortalité a été élevée. Si la survie est en dessous de 0,9970 et s'approche des 0,9965, le taux de mortalité des bébés nés le mois en question est significatif.
Certaines courbes sont plus remarquées: celle de 2021 pour le mois de juin, celles de 2023 pour les mois d'avril et mai et dans une moindre mesure celle d'octobre, celles de 2024 pour les mois de janvier et juin.
Courbes de survie des périodes Beyfortus
Le Beyfortus a été injecté aux nouveaux-nés à la sortie de la maternité du 15 septembre au 31 janvier 2023. Une seconde campagne a débuté le 15 septembre 2024. Il y a eu des pics de mortalité inquiétants entre 2 et 6 jours de vie pour les bébés nés durant l'intervalle des injections en 2023 (lien).
Septembre
Pour les mois de septembre, nous distinguons deux groupes, les années avec une survie supérieure à 0,9975 et celles avec une survie inférieure à 0,9975. Les années 2023 et 2024 sont les deux années avec le taux de survie le plus bas, vers 0,9970. Pour septembre 2023, nous remarquons des plus grand pas à 2, 5 et 6 jours. Ce qui est cohérent avec le taux significatif des mortalités entre 2 et 6 jours.
Dans la courbe suivante de septembre 2023 (en bas de la page), la survie des bébés nés avant le 13 septembre (bébés non injectés) et celle des bébés nés à partir du 13 septembre (bébés potentiellement injectés) sont représentées. Nous voyons que les bébés nés à partir du 13 septembre une une survie plus faible que ceux nés avant le 13 septembre. Nous voyons bien des décrochages aux jours 2, 5 et 6. C'est juste une observation. Cela ne signifie pas que la différence entre ces deux courbes soit significative.
Quand aux bébés nés en septembre 2024, il n'y a pas eu de mortalité excessive entre 2 et 6 jours. Nous observons nénanmoins que la courbe de sourvie est en dessous de celle de septembre 2023 jusqu'au sixième jour. Nous pourrons fin 2025, différencier les survies des bébés nés avant et après le 13 septembre.
Octobre
Pour l'année 2023, il y a eu une mortalité des bébés entre 2 et jours hautement significative à 0,69 ‰. Nous retrouvons cette mortalité excessive dans la courbe de survie de 2023. A partir du quatrième jour, la courbe noire de 2023 se décroche de toutes les autres courbes.
Il n'y a rien à signaler pour la courbe de survie d'octobre 2024.
Novembre
Tout comme dans la courbe des mortalité de 2 à 6 jours, Il n'y a rien à signaler pour les bébés nés en novembre 2023. D'après les ḿedias manstreams, il y avait une rupture de stock du Beyfortus.
Décembre
Les courbes de survie 2022 et 2023 sont toutes deux en dessus de 0,9970 au bout de 28 jours. La courbe de 2022 est légèrement en dessous de celle de 2023. Nous retrouvons une forte similitude dans les taux de décès de la courbe de mortalité entre 2 et 6 jours et celle de la mortalité à 28 jours, pour les bébés nés en décembre 2022 et 2023. Ce sont des taux élevés proches ou à la limite de la significativit́e à 95%.
Janvier
La courbe de survie des bébés nés en 2024 se détache des autres courbes vers le quatrième jour de vie pour finir par une survie entre 0,9970 et 0,9965 à 28 jours de vie.
Courbes de survie de 0 à 28 jours pour le mois de septembre de 2018 à 2024 | ||
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Mortalités infantiles annuelles (31 mai 2025)
Le diagramme suivant nous indique les taux annuels de 2018 à 2023 des différentes mortalités des nourrissons avant l'âge d'un an. Vous y trouvrez les taux de mortalités des bébés natifs de chaque année.
|
![]() Les données des bébés nés en 2024 et en 2025 sont encore en cours d'acquisition |
2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
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Nbre naissances | 758 590 | 753 383 | 735 196 | 742 052 | 725 997 | 677 803 | 660 787 | nan |
Nbre décès à moins de 48h (taux pour 1 000 naissances) |
835 (1,10) |
899 (1,19) |
822 (1,12) |
873 (1,18) |
849 (1,17) |
832 (1,23) |
830 (1,26) |
333 (nan) |
Nbre décès de 2 jours à 6 jours (taux pour 1 000 naissances) |
494 (0,65) |
544 (0,72) |
476 (0,65) |
502 (0,68) |
532 (0,73) |
500 (0,74) |
488 (0,74) |
196 (nan) |
Nbre décès mortalité néonatale précoce (taux pour 1 000 naissances) |
1329 (1,75) |
1443 (1,92) |
1298 (1,77) |
1375 (1,85) |
1381 (1,90) |
1332 (1,97) |
1318 (1,99) |
529 (nan) |
Nbre décès mortalité néonatale tardive (taux pour 1 000 naissances) |
680 (0,90) |
589 (0,78) |
590 (0,80) |
630 (0,85) |
646 (0,89) |
649 (0,96) |
614 (0,93) |
220 (nan) |
Nbre décès mortalité néonatale (taux pour 1 000 naissances) |
2009 (2,65) |
2032 (2,70) |
1888 (2,57) |
2005 (2,70) |
2027 (2,79) |
1981 (2,92) |
1932 (2,92) |
749 (nan) |
Nbre décès mortalité post- néonatale (taux pour 1 000 naissances) |
856 (1,13) |
767 (1,02) |
660 (0,90) |
809 (1,09) |
774 (1,07) |
747 (1,10) |
691 (1,05) |
91 (nan) |
Nbre décès mortalité infantile (taux pour 1 000 naissances) |
2865 (3,78) |
2799 (3,72) |
2548 (3,47) |
2814 (3,79) |
2801 (3,86) |
2728 (4,02) |
2623 (3,97) |
840 (nan) |
Les données des bébés nés en 2024 et en 2025 ne sont pas encore consolidées
(Acquisition des données en cours)
Pour les bébés nés en 2024 et en 2025: données à la date du 31 mai 2025
Femmes | Hommes |
---|---|
![]() Les données de 2024 et 2025 sont encore en cours d'acquisition |
![]() Les données de 2024 et 2025 sont encore en cours d'acquisition |
Les données proviennent de l'insee (4) et (5) |
2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre naissances | 369 964 | 368 345 | 359 307 | 362 787 | 354 688 | 331 089 | 322 034 | nan |
Nbre décès à moins de 48h (taux pour 1 000 naissances) |
388 (1,05) |
408 (1,11) |
393 (1,09) |
405 (1,12) |
377 (1,06) |
391 (1,18) |
387 (1,20) |
148 (nan) |
Nbre décès de 2 jours à 6 jours (taux pour 1 000 naissances) |
212 (0,57) |
223 (0,61) |
197 (0,55) |
231 (0,64) |
240 (0,68) |
233 (0,70) |
237 (0,74) |
75 (nan) |
Nbre décès mortalité néonatale précoce (taux pour 1 000 naissances) |
600 (1,62) |
631 (1,71) |
590 (1,64) |
636 (1,75) |
617 (1,74) |
624 (1,88) |
624 (1,94) |
223 (nan) |
Nbre décès mortalité néonatale tardive (taux pour 1 000 naissances) |
292 (0,79) |
252 (0,68) |
251 (0,70) |
262 (0,72) |
292 (0,82) |
297 (0,90) |
261 (0,81) |
103 (nan) |
Nbre décès mortalité néonatale (taux pour 1 000 naissances) |
892 (2,41) |
883 (2,40) |
841 (2,34) |
898 (2,48) |
909 (2,56) |
921 (2,78) |
885 (2,75) |
326 (nan) |
Nbre décès mortalité post- néonatale (taux pour 1 000 naissances) |
359 (0,97) |
321 (0,87) |
311 (0,87) |
345 (0,95) |
339 (0,96) |
330 (1,00) |
293 (0,91) |
41 (nan) |
Nbre décès mortalité infantile (taux pour 1 000 naissances) |
1251 (3,38) |
1204 (3,27) |
1152 (3,21) |
1243 (3,43) |
1248 (3,52) |
1251 (3,78) |
1178 (3,66) |
367 (nan) |
2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nbre naissances | 388 626 | 385 038 | 375 889 | 379 265 | 371 309 | 346 714 | 338 753 | nan |
Nbre décès à moins de 48h (taux pour 1 000 naissances) |
447 (1,15) |
491 (1,28) |
429 (1,14) |
468 (1,23) |
472 (1,27) |
441 (1,27) |
443 (1,31) |
185 (nan) |
Nbre décès de 2 jours à 6 jours (taux pour 1 000 naissances) |
282 (0,73) |
321 (0,83) |
279 (0,74) |
271 (0,71) |
292 (0,79) |
267 (0,77) |
251 (0,74) |
121 (nan) |
Nbre décès mortalité néonatale précoce (taux pour 1 000 naissances) |
729 (1,88) |
812 (2,11) |
708 (1,88) |
739 (1,95) |
764 (2,06) |
708 (2,04) |
694 (2,05) |
306 (nan) |
Nbre décès mortalité néonatale tardive (taux pour 1 000 naissances) |
388 (1,00) |
337 (0,88) |
339 (0,90) |
368 (0,97) |
354 (0,95) |
352 (1,02) |
353 (1,04) |
117 (nan) |
Nbre décès mortalité néonatale (taux pour 1 000 naissances) |
1117 (2,87) |
1149 (2,98) |
1047 (2,79) |
1107 (2,92) |
1118 (3,01) |
1060 (3,06) |
1047 (3,09) |
423 (nan) |
Nbre décès mortalité post- néonatale (taux pour 1 000 naissances) |
497 (1,28) |
446 (1,16) |
349 (0,93) |
464 (1,22) |
435 (1,17) |
417 (1,20) |
398 (1,17) |
50 (nan) |
Nbre décès mortalité infantile (taux pour 1 000 naissances) |
1614 (4,15) |
1595 (4,14) |
1396 (3,71) |
1571 (4,14) |
1553 (4,18) |
1477 (4,26) |
1445 (4,27) |
473 (nan) |
(Acquisition des données en cours)
Pour les bébés nés en 2024 et en 2025: données à la date du 31 mai 2025
Si des augmentations sont observées dans les différentes mortalités des bébés, il reste néanmoins difficile de conclure quoi que ce soit. En effet ces données débutent pour les bébés nés en 2018 et il est possible qu'il y ai déjà une tendance à l'augmentation de certaines mortalités depuis plusieurs années. C'est d'ailleurs le cas, pour la mortinatalité (mortalité in utéro) qui est en augmentation constante depuis 2011. Il est donc difficile de savoir si les augmentations de taux de mortalités observées sont dans la tendance ou excessives.
- Bébés nés en 2024
Les données des bébés nés en 2024 sont en cours d'acquisition. Les données seront définitives début 2026.
Force est de constater que pour les filles et les garçons nés en 2024 (donc pour l'ensemble), la mortalité à moins de deux jours de vie est la plus élevée depuis 2018.
Pour les filles, la mortalité entre 2 et 6 jours (et aussi la mortalite néonatale précoce) en 2024 est la plus élevée depuis 2018.
Pour les garçons, ce sont les mortalités nénatale tardive et néonatale qui sont les plus élevées depuis 2018.
- Bébés nés en 2023
Pour l'ensemble des bébés nés en 2023, les mortalités à moins de 48h, de 2 à 6 jours, néonatale précoce, néonatale tardive et néonatale sont les plus élevées depuis 2018.
Nous observons que le taux de mortalité infantile des bébés nés en 2023 est le plus élevé depuis 2018.
La mortalité, en 2023 est plus élevée chez les filles que chez les garçons. Cela se voit à l'oeil nu sur le diagramme. Toutes les mortalités de 2023, sans exception, sont les plus élevées depuis 2018. Ce n'est pas observé pour les garc̣ons. Pour les garçons, seules les mortalités néonatale (dont la tardive) et infantile sont les plus élevées depuis 2018
- Bébés nés en 2022
Nous constatons déjà que la mortalité infantile (décès jusqu'à l'âge d'un an) est la plus élevée de 2018 à 2022, que ce soit chez les filles et les garçons. Il semblerait toutefois que ce soit plus marqué chez les filles.
Nous pouvons faire le même constat pour la mortalité néonatale (décès jusqu'à 28 jours). Cependant, si les valeurs des mortalités néonatales précoces, tardives et post-néonatales des bébés nés en 2022 ne sont pas pour autant toutes les plus élevées, elles ne sont en aucun cas les plus basses.
- Bébés nés en 2021
De 2018 à 2021, il n'ai pas constaté de mortalités excessives pour les bébés nés en 2021. On remarque cependant que les mortalités sont souvent les plus élevées chez les filles (néonatale précoce, néonatale et infantile). Il est à noter que durant 2021, nous étions sous couvre-feux les six premiers mois de l'année.
- Bébés nés en 2020
Nous pouvons observer à l'oeil nu, une baisse de la mortalité infantile pour les bébés nés en 2020 et cette baisse est flagrante pour les garçons et est essentiellement dûe à la baisse de la mortalité post-néonatale. La raison : les confinents stricts et les couvres-feux ? Les bébés garçons seraient déjà plus casse-cous que les bébés filles ?
Mortalité périnatale (22 novembre 2023)
définition du taux de mortalité périnatale: Rapport de la somme du nombre des mort-nés (mortinatalité) et du nombre de bébés décédés à moins de 6 jours révolus (mortalité néonatale précoce) au nombre des naissances totales (vivantes et sans vie), pour une durée donnée dans une population déterminée.
Dans ce chapître, les taux de mortalité périnatale seront par an de 2018 à 2023, sur l'ensemble des deux sexes et par sexe. Les taux de mortalité périnatales de 2024 seront exposées quand elles seront disponibles
Dans les tableaux suivants:
- les cases coloriées en vert correspondent au taux de naissances vivantes le plus élevé, aux taux de mortinatalité, de mortalité néonatale précoce, de mortalité périnatale les plus faibles.
- les cases coloriées en rouge correspondent au taux de naissances vivantes le plus faible, aux taux de mortinatalité, de mortalité néonatale précoce, de mortalité périnatale les plus élevés.
Ensemble | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Femmes | Hommes | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Les données proviennent de l'insee (1) et (5) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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- fichier t35.csv de https://www.insee.fr/fr/statistiques/7673425?sommaire=7673431
- Classifications des causes de mortinatalité
- https://recherche-naf.insee.fr/fr/statistiques/series/102928992
- https://www.insee.fr/fr/statistiques/6206374?sommaire=5348638
- https://www.insee.fr/fr/statistiques/4487988?sommaire=4487854
- https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/covid-19-vaccins-et-femmes-enceintes
- https://assurance-maladie.ameli.fr/sites/default/files/2022-02_taux-vaccination-covid-femmes-enceintes_assurance-maladie_1.pdf
- Mesure de la santé de l’enfant